♥♥♥ – 2/8/2020
l’amour au temps du Corona… déconfinement estival en circuit fermé…
quelle belle image de monsieur Bobin… des particules d’amour errant qui se mêlent aux particules d’air… et qui nous tombent dessus… parfois…
ce que j’apprécie particulièrement de cette citation bobinesque est le parfois, et le parfois non…
rien de catégorique, pas de mur à mur ni rien de généralisant… pas de grandes lois one size fits all… que du peut-être, que du possible… que de la grosse nuance fine et sage…
et tout ce que l’on peut faire, le moins souvent possible en fonction de la tolérance de notre coeur, est de s’installer à résidence à l’abri… à moins qu’on préfère vivre prudemment… et se terrer dans le terroir…
et comme la vie est juste et bonne, parfois, ou pas, à nous de décider… ou pas…
et en même temps, en sortant de l’abri, en acceptant de vivre dangereusement, ouvert(e) aux intempéries, on s’expose aussi aux éléments naturels plus menaçants… comme aux peines qui peuvent venir avec l’amour, avec le fait d’ouvrir son coeur à autrui…
mais cela fait partie de la grande game de la vie, du pari, du gamble… car avec des si, on prend le pari… de la vie, de l’amour… à l’amor, à la vie…
soit on risque, soit on joue safe… avec quelques nuances entre les deux… avec des temps pour l’un et d’autres temps pour l’autre… avec des vagues, et des séquences…
parfois, quand on a été blessé(e) dans le département du coeur, on prend garde temporairement, on met son coeur au garde à vous… pour un moment du moins… question que le coeur se soigne, cicatrise… certain(e)s vont demeurer ainsi… d’autres pas…
et éventuellement, souvent sans qu’on le décide, on finit par ré ouvrir, car la vie est une grande opération de ré ouverture… constante et récurrente… nouvelle administration…
on finit par réouvrir et par sortir dehors, à l’air frais, au risque des tempêtes et des intempéries… marées hautes, marées basses… et floush et floush la vie…
certain(e)s préfèrent la sécurité, d’autres l’aventure… et souvent on alterne entre les deux…
rien à juger, rien à redire… chacun(e) choisira pour lui ou elle même… à la convenance de son coeur, à son propre rythme… à la capacité de son coeur…
suffit seulement de se rappeler , ou pas, que parapluie ou pas, nus pieds ou en bottes à tuyau, imperméable ou non, l’amour est partout autour…
il nous tombe parfois sur la tête et nous éclabousse… en fait on baigne dans l’amour… ce qui est souvent plus facile de sentir en nature… car la nature n’est qu’amour…
parfois, l’amour, on marche même dessus sans s’en rendre compte…
comme il émane de notre propre coeur cet amour… il vient d’on ne sait trop où mais il passe par notre coeur… parfois il se terre en nous, chuchotant, délicat et parfois il gronde en soi avec plus ou moins de véhémence… parfois jusqu’à la démence… car l’amour peut rendre fou, et folle…
mais au final, l’amour n’est peut-être qu’un état d’esprit, un climat intérieur comme extérieur qui se répand en soi puis autour… un sentiment, une présence, une qualité…
l’idée est d’aller jouer dans le traffic… ou se terrer à l’ombre… selon les désirs et besoins de chacun…
mais une chose est sûre, tout fait partie de l’environnement amoureux…
Le fond de l’être est vrai car le fond de l’air est frais.
Que de félicité!
Je fonds.
Le fond de l’être est vrai car le fond de l’air est frais… vais sûrement te la piquer celle-là… mais te citerai… te réponds en privé pour l’autre sujet…
La vie est une grande opération de ré ouverture…..je vais sûrement te la piquer celle-là !
Et je craque pour Gyan !
pique pique, moi je croque Dianne