
♥♥♥ – 17/2/21
les chroniques d’un nôbodé…
traduction: ah la bienveillance… quelle façon simple et efficace de dire à quelqu’un qui passe un dur moment que l’amour existe en ce bas monde…
j’aurais pu utiliser gentillesse, bonté, amabilité, tendresse ou délicatesse pour traduire kindness… mais j’ai choisi bien veillance… simple choix éditorial… parce que j’aime la sonnance de bien veillance… sa résonnance, comment ça sonne et résonne…
j’apprécie l’idée que l’on puisse bien veiller sur autrui, veiller en bien sur lui et elle, sur eux et elles… sur les autres comme sur soi… prendre soin de soi comme on voudrait que les autres prennent soin de soi…
se donner une chance, s’accorder du lousse, à soi et aux autres… relaxer, permettre l’erreur car la plupart d’entre nous ne faisons que de notre mieux…
en ces temps de scission sociale et de tension, accepter et respecter nos différences, vouloir le bien des autres comme le nôtre… penser en groupe… et pour le groupe… pour le bien du plus grande nombre et des plus nécessiteux…
réaliser au fond que les autres ne sont que des ptits nous-mêmes à l’extérieur de soi…
car ces temps-ci, les espaces publics – surtout virtuels en ces temps tant démiques, ce qui explique en partie cela – sont devenus des zones de guerre de mots… et de plus en plus impudiques…
mais comme les mots s’incarnent et ont des répercussions bien réelles en nous, les échanges sociaux font mal, et font pas mal de mal… il faut faire attention à tout ce que l’on dit, et même en prenant soin, on risque de se faire ramasser…
c’est notamment parce que tout le monde est sur les dents, les canines ça m’a l’air 😉 et ont les nerfs à vif… nerfs pincés et coincés dans le confinement qui tisse sa trace jusqu’à l’âme de certain(e)s, avec le moral d’autres à plat et à cran…
c’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’ai repris l’écriture hier… à ma bien humble mesure of course…
pour semer de la bienveillance en mots dits… et de la gentillesse, de la bonté, de l’amabilité, de la tendresse et de la délicatesse… pour tenter de contrecarrer la dureté du discours ambiant…
rough and tough les mots ces temps-ci…
alors écrire pour encourager le regard sur soi et sur ses propres réactions à autrui plutôt que le bashage de l’autre… car comme le dit Ramana, l’autre n’existe pas… du moins pas vraiment… ce que l’on voit, c’est toujours du je, du soi… mais ça, pour certains, pas facile à faire… plus facile de fesser sur l’autre…
alors que tout ce que l’on peut faire dans la majorité des cas quand on réagit – comme dans réaction – c’est de remplacer la réaction par une réponse… regarder ce qui monte quand on est déclenché, quand on se met à voir rouge…
car comme on sait tous et toutes, on ne peut changer le monde, que notre perception et nos réactions en réponses… ou lâcher un peu l’écran qui ne fait que nous projeter un trop plein d’images et fictions plus ou moins réelles quand la cour est trop pleine…
alors chers lecteurs/trices, bienveillons-nous les un(e)s les autres…
“I learned that it is the weak who are cruel, and that gentleness is to be expected only from the strong.” – Leo Rosten
Oui , nous avons bien besoin de bienveillance en ces temps d’absence de contacts chaleureux.
J’aime bien la dernière citation de monsieur Léo.
Merci de toucher nos âmes. 🌷
chaud yo !