chronique cinquante-cinquième / 28-10-13
After silence, that which comes nearest to expressing the inexpressible is music.
– Aldous Huxley
for sure cher monsieur Aldous, après le silence, la musique est ce qui arrive le mieux à exprimer l’inexprimable… entendez-vous ?
et oui aussi cher Osho, on laissera le monde plus beau à notre départ qu’à notre arrivée… avec toute cette musique…
le chroniqueur est un peu brassé ces temps-ci… par différents «dossiers»…
alors il s’enferme et se la ferme et il chante et joue… du silence et de la musique… après avoir pas mal maîtrisé la Cura depuis quelques années (une série de 50 quelques chants), je suis en train d’apprendre un ensemble de 129 pièces, l’hinario complet de Mestre Irineu, le fondateur du mouvement Santo Daime… (voir lien ci-bas si ça vous intéresse d’entendre les chants originaux)… ça occupe son homme ça madame, et son mental, et son coeur… alléluia…
chanter et jouer des chants sacrés, en portuguais de surcroît, c’est prier en s’amusant, c’est crier son amour à Dieu, à la vie, c’est redevenir son de Dieu, son of God… on appelle l’amour, la clarté, la lumière… eu devo amar aquela la luz… oui, je dois – et veux – aimer cette lumière… 😉
car la musique adoucit non seulement les moeurs mais aussi les coeurs, ptits et gros, durs et mous, flambants neufs ou usagés et puckés… en fait ultimement, la musique permet de cultiver et de retrouver le silence… car au-delà des notes et des paroles, il y a le silence, le vide, le grand Om ultime ça madame…
en fait, que l’on écoute et que l’on goûte, ou que l’on gratte et qu’on flatte et pianote et tapote, la tête s’apaise et le coeur se sustente… l’âme retourne à la maison… au son du diapason…
quand les émotions prennent le contrôle de la maison et chavire la raison, la musique devient oraison, surtout en cette saison du grand retour en la maison… et la neige qui ajoute ses multiples grains de sel au concert des gris automnaux et des bleus au coeur…
oui définitivement, rien d’autre à faire quand le diable est pogné dans la cabane que de se les fermer – la bouche et les yeux – et d’ouvrir le coeur et les gammes, toutes portées aux quatre vents… à babord, toutes voiles et cordes dehors – vocales ou de nylon… et à tribord voix et harmoniques… on chavire le coeur par dessus bord… on laisse la flotte de notes s’exprimer… le silence et la musique, armes fatales pour larmes fatales, halales ou cashères… les larmes sont le signe ostentatoire du coeur qui chavire et qui soupire et qui désire…
alors dring dring les émotions, pow pow la raison, biding badang dans le salon… c’est la saison des concerts d’émotions… on valse à quatre temps, on rock de l’avant… on accorde son coeur sur le grand bonheur et on laisse l’harmonie revenir, guérir, assoupir… on laisse le son engourdir la raison qui n’a pas toujours raison… allez le choeur, ouvrons le coeur, et enwèye à maison le bonheur…
http://www.daime.org/site/pages/mestre/mes24set-PT.htm
semblerait que cette semaine
les émotions du soleil
nous brassera sans pareil
que cela en vaudra la peine
que la musique soit
telle une soie
sur le corps de la shakti
à l’intérieur, ici
merci Ati pour ta perspicacité
a sans cesse pratiquer
la musique céleste
qui lousse ma laisse
m’incite à plonger
dans cette voie
qu’est l’audace d’oser
sur le chemin de ma voix
qui lentement se dessine
au travers mes émotions
brassé par ma Vie que je devine
qui chemine dans mes sensations
Tu me vois ravie de ce poème qui me rejoint tout autant que cette chronique. Merci à vous deux, comme toujours… Je suis pleine de gratitude de vous avoir dans ma vie.
Namaste!…. and « I see you »…