enCOURAGEment

♥♥♥ – 3/3/21
les chroniques d’un nôbodé…

traduction:
l’étudiant : maître, je suis très découragé, que devrais-je faire ?
maître : encourage les autres…
– proverbe Zen

les temps sont durs… davantage pour certain(e)s que pour d’autres…

si on a la chance de ne pas être trop frappé(e) – que ce soit financièrement, physiquement, mentalement, moralement, émotivement, ou name it – tant mieux…

mais life goes on

et si certain(e) sont OK et tiennent le coup, on dirait que d’autres frôlent le KO…

on parle non pas seulement d’une crise de santé publique collective, lire physiologique, mais aussi d’une grave crise de santé mentale globale qui a commencé à sévir… compréhensible…

car pour certain(e)s, ce qui se passe depuis un an passe de travers, ou de justesse… ou ne passe pas vraiment… pour d’autres, ça ne passe tout simplement pas, en fait ça casse…

pour eux/elles, les mesures de protection ne sont pas justifiées, elles sont abusives, causent plus de problème qu’elles n’en règlent, etc… d’autres sont pour le confinement, les vaccins, le couvre-feu et l’ensemble des mesures…

certain(e)s ont été malades, d’autres ont perdu des proches… certain(e)s ont vu leur entreprise être ébranlée sinon fermée, d’autres ont perdu leur job, leur occupation et leur source de revenus… certain(e)s autres du domaine médical travaillent comme des malades depuis plus d’un, en plus de gérer famille, confinement et émotions…

quant à moi, de mon petit poste d’observation et selon mes connaissances limitées, sincèrement je ne sais pas trop ce qu’il aurait fallu faire face à cette crise…

si je trouve quelques-unes des mesures injustes (notamment le couvre-feu pour les sans-abris (annulé depuis) ni ne comprend l’interdiction de rouvrir les piscines dans les hôtels à la veille de la relâche et le maintien de la fermeture des théâtres quand les cinémas sont ouverts, je les respecte afin de ne pas faire déborder les ressources médicales limitées et surtout pour soutenir le personne médical…

mais globalement, cette situation nous a fait nous rendre compte de notre fragilité individuelle et collective, en particulier chez les gens plus âgées, les enfants et les ados, les femmes cheffes de familles mono-parentales et les gens aux finances de plus en plus réduites…

dire que pour certains des mieux nantis, cette crise aura été super payante… time to share friends ?

mais pour en revenir à notre proverbe Zen, je trouve intéressante l’idée que si et quand nous nous sentons découragé(e)s, le maître nous enjoigne à encourager autrui… car lorsque déCOURAGÉ, enCOURAGEONS…

et plutôt que de s’apitoyer sur son sort, considérons soutenir un proche, un(e) ami(e), un(e) inconnu(e) même… même si je sais que parfois, on n’a même pas la force de tendre vers cela…

mais c’est un peu comme lorsqu’on réalise que l’on a besoin d’amour, plutôt que d’en quêter de la part des autres, on peut en générer en en donnant, en le partageant… et ça finit par venir, et revenir, ça finit par couler de source…

car on peut donner ce que l’on a pas… en provoquant le mouvement par un petit effort au début, ensuite la vie nous soutient et prend le dessus… car rien ne part seulement de soi… je crois que nous sommes un canal par lequel la vie passe, notamment l’amour… car l’amour ne vient de nous, il ne fait que passer par nous… si on le laisse…

alors si les temps sont durs de votre côté, comme c’est le cas pour plusieurs, allons pour l’amour… tout d’abord l’amour de soi, et ensuite que vienne le grand débordement…

car comme on dit, le mot courage a la même racine syntaxique que le coeur…

Laisser un commentaire