Archives de l’auteur : atisupino

mâcher ses mots et marcher sa parole

♥♥♥ – 22/4/2021
les chroniques d’un nôbodé…

traduction: la plupart des problèmes dans la vie sont de 2 ordres: soit qu’on agit sans penser, soit qu’on continue de penser sans agir… – de vous savez qui 😉

me demande si écrire sur les réseaux relève de l’agir ou du penser

j’ai été témoin hier sur FB d’une discussion entre deux connaissances, l’un qui a reçu le vaccin et un autre opposé, au sein d’une groupe de disciples d’Osho autour de qui je chroniquais hier matin justement…

l’un a affirmé avoir reçu le vaccin, heureux de pouvoir retrouver une certaine liberté éventuellement alors que l’autre, qui dit avoir fait beaucoup de recherches (et je le crois car c’est un homme sage que je respecte) répondait se sentir le coeur lourd et peiné de la décision de l’autre… et notre maître Osho fut invoqué… comme quoi ça arrive dans toutes les familles…

j’ai osé suggérer s’il n’était pas possible de respecter nos différences… et on m’a répondu avec une certaine arrogance et condescendance propre à ceux qui savent que le respect de nos différences n’a rien à voir dans ce débat, que c’est plutôt une question de recherche de vérité… et moi de répondre tout en me demandant sérieusement, en vérité en vérité qui nous le dit ?

car le concept de vérité ces temps-ci prend une nouvelle dimension…

réelle ou fake vérité ?

car tant de vérités qui circulent, de multiples vérités, tant de vérités contradictoires… même si on dit souvent qu’il n’existe qu’une seule vérité, celle avec le grand V… qui change toutefois à la vitesse grand V selon les sources consultées…

puis je vois ce bout de texte d’Éric-Emmanuel Schmitt tiré de son bouquin Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus (via Josée Blanchette) et je fais un lien, que je partage ici :

LA VÉRITÉ.
« Pourquoi les hommes ne supportent-ils pas la vérité ?
Premièrement, parce que la vérité les déçoit.
Deuxièmement, parce que la vérité manque souvent d’intérêt.
Troisièmement, parce que la vérité n’a guère l’allure du vrai – la plupart des faussetés sont mieux troussées.
Quatrièmement, parce que la vérité blesse.
Je ne veux pas que tu mènes la guerre en croyant propager la paix.

– Maman, que faire ? Mentir ?
– Non, te taire.
Le silence est un ami qui ne trahit jamais. »

mais ne dit-on pas que se taire est aussi une forme de mensonge, un blanc, de même qu’un acte de lâcheté devant l’injustice ? la question se pose et je me la pose à moi-même… et reste à définir la justice…

car d’un côté du ring, s’agite la vérité de certain(e)s, qui craignent la grande imposture et le déploiement d’un plan bien ficelé des Élites, et de l’autre, celle de la majorité semble-t-il, qui dit fait confiance au médical, qui dit oui à la vaccination de masse pour tenter de retrouver une certaine forme de normalité relative…

et pour en revenir à la citation de vous savez qui ci-haut, je me demande sincèrement si penser – et réfléchir, et investiguer, et observer tout en se gardant une petite gêne – plutôt que de parler – et écrire et poster des infos et tenter d’éveiller la masse – était un acte de lâcheté ou d’intelligence ? si tenter de voir les deux côtés du débat simultanément n’était tout simplement au fond qu’un refus de prendre position et un acte de lâcheté justement ?

en me demandant aussi ce qu’est marcher sa parole, sinon se tenir debout et affirmer haut et fort sa vérité ? tout en respectant celle des autres évidement, ce que certain(e)s semblent avoir de la difficulté à faire, incluant soi-même parfois… ou garder sa vérité pour soi car de toute façon, convaincre qui et et de quoi ?

car je suis persuadé, n’en déplaise à certain(e) de mes ami(e)s, que la vérité est multiple, que chacun en perçoit un petit bout par le bout de sa propre lorgnette… celle qui conforte comme qui confronte…

car les gens sont si souvent campés sur leur position, surtout ceux qui ont fait beaucoup de recherches…

et j’ai plusieurs ami(e)s – mais peut-être que moi qui suis trop voie du milieu ne suis plus leur ami, qu’en sais-je ? – qui ont beaucoup de temps pour lire et s’informer qui sont persuadés de la mise en place d’une grande supercherie en ce moment… plausible…

tandis que d’autres sont fiers de dire qu’ils ont reçu le vaccin car la voie du retour à une certaine normale…

deux grandes autoroutes de vérité, avec plusieurs petites routes secondaires… mais ne s’en va-ton pas tous à la même place ? soit ici…

je pense que tous et chacun est convaincu – ou tente de se convaincre – de sa propre vérité… parfois avec une certaine difficulté à respecter celle des autres, parfois moins…

j’ai tout de même l’impression que ce respect de la différence constitue actuellement, sur le plan social, l’un de nos grands défis…

l’acceptation de nos multiples différences, de même que l’apprentissage d’un vivre ensemble le plus – harmonieux – possible, la réparation des torts du passé imposés par les conquérants, notamment envers les peuples noirs et les premières nations, et la fin de la violence et de l’injustice envers les femmes… parmi quelques-uns…

et peu importe la suite, en vérité en vérité, je n’ai aucune idée, ou au contraire trop d’idées…

alors je continue d’observer… avec une certaine distance, car pas mal à la mode ces temps-ci 😉

abracadabra, pouf le maître… et repouf plus de maître

♥♥♥ – 21/4/2021
les chroniques d’un nôbodé…

traduction: lorsque le/la disciple est prêt(e), le maître apparait… mais lorsque le/la disciple est vraiment prêt(e), le maître disparaît… – Lao Tzu

j’aurais voulu féminiser maître mais maîtresse sonne étrange… la maître alors ? car surtout un monde d’hommes, comme le reste quoi… et aussi, on parle de teacher dans la citation, mais enseignant(e) et maître, très très différent à mon avis… on enseigne quelque chose alors que le/la maître désenseigne… pour qu’on puisse revenir à notre nature originelle… voilà, c’est dit… 😉

au début des années 1980, j’ai rencontré Osho, ou devrais-je dire : Osho m’a rencontré…

car comme on dit, ce n’est pas le disciple qui choisit le maître, pas plus que l’aveugle ne peut montrer la lumière à celui ou celle qui voit…

et sincèrement, après tout ce temps, je ne sais encore rien de cette relation entre mon ptit moi-même et mon maître, cet être qui n’existait pas vraiment, pas comme nous du moins… et pas seulement parce qu’il a quitté son corps il y a plus de 30 ans… le maître est bien souvent le plus grand écran de projection de ses disciples… notre père, notre grand-père, la quintessence de toutes nos illusions face à l’éveil… et on shoot et on shoot… mais toujours nos propres projections…

oh je sais, la mode n’est pas très à la relation maître-disciple ces temps-ci… pour toutes sortes de raisons… indépendance, auto-suffisance, démocratisation de l’information etc… et en plus ils, comme la plupart des pécheurs sont hommes, ont été nombreux à pécher et à commettre toutes sortes de drôles d’affaires avec leurs disciples Osho non plus n’a pas été épargné par toutes sortes de rumeurs d’histoires juteuses…

mais vous savez quoi ? pas vraiment d’importance à mes yeux, ni à mon coeur, et encore moins à mon âme…

car peu importe ce qui s’est passé dans la chair et la matière, la relation réelle entre un disciple et son maître est mystérieuse et dépasse largement les pages du journal à potinages artistiques, (surtout en nos jours de médias numériques où la page a cédé sa place à l’écran;-) ou les potinages d’ashram autout du maître…

une histoire d’amour entre un maître et un(e) disciple est un grand mystère… surtout pour le et la disciple… mes ami(e)s disciples pourraient en témoigner… une histoire d’amour, une histoire de mystère donc… avec l’intuition comme radar… comme un puissant appel de l’âme vers plus grand que soi… ou vers l’ultime ratatissement… car avec un maître, on apprend à devenir rien… comme un rappel de notre source commune… un portail vers l’infini…

mais comme je disais, la tendance actuelle n’est pas très maître-disciple…

et la relation maître-disciple n’est pas un must… moins dans l’air du temps ces temps-ci que dans les années 1970 et 80… toutes sortes de modes… même spirituelles…

et la discipline, soit celle du disciple en apprentissage avec un maître, n’est pas un gage de chemin direct vers la lumière car comme certains sucent le doigt qui pointent la lune, on peut toujours rester fixé(e) sur la théière…

comme l’impression qu’Osho aurait même pu nous dire de devenir le thé et le pot plutôt que de simplement vouloir le boire… comme il nous disait de ne pas seulement d’être totalement le/la danseur/se mais de carrément devenir la danse…

le fait d’être disciple peut même constituer un divertissement exotique sur le chemin vers le grand nulle part car toujours possible d’utiliser sa relation avec son maître – qui n’est personne anyway – pour s’en construire un bel égo tout neuf, une deuxième couche de vernis…

Jed McKenna, un bad ass teacher américain, dit un jour à un gars qui se faisait une grosse tête d’être disciple d’un maître depuis 30 quelques années quelque chose du genre: après toutes ces années, si tu n’as pas encore allumé, soit que ton maître est pourri, ou toi très stupide… et vlan dans l’dash disciplinaire…

car l’arrogance de la personnalité n’a pas d’égal égo pour tout ramener à soi…

et plusieurs de nous, disciples de tout acabit, nous nous faisons prendre dans le piège de vénérer la théière plutôt que de boire le thé…

car voyez-vous, d’après moi, on n’apprend rien de nouveau au contact d’un maître, au contraire… il/elle nous aide plutôt à désapprendre tout ce que l’on nous a appris et ce que l’on croyait être…

et qu’au fond on n’est rien… rien du contenu observé… rien d’autre que la pure présence qui observe…

et il y a toutes sortes de maîtres… en fait, on dit que tout et tout le monde peut devenir un maître si on observe avec un coeur de disciple…

même FB… car il y a une bout à l’argumentation, et c’est soi…

et beaucoup de choses à soi à observer quand on fait du stock and scroll, car tout ce qui monte à la vue de tous ces gros mots est un miroir de soi… car

et la matière à juger en ligne est infinie… mais inutile tant qu’on ne retourne pas son propre regard sur soi… sinon on finit par se perdre de wow… et de yark… car comme le dit Ramana Maharshi, les autres n’existent pas… toujours que soi dans son propre regard qu’on voit à l’extérieur…

après toutes ces années, pas de grande révélation époustouflante, pas de grande révélation ni de feux d’artifice espirituels

qu’un amour profond, de plus en plus, plus profond que le seul ptit fond que je soupçonnais en moi… et l’amour de mon maître qui se dissout doucement en moi, en nous ses disciples… car Osho disait qu’à sa mort, il se dissolverait dans ceux et celles qui continueraient à l’aimer… et ça goûte un peu sucré et salé dans mon coeur et sur mon âme…

en et terminant, une grande leçon magistrale (pas d’Osho mais ça aurait pu) car Osho nous a inculqué non seulement l’amour, mais aussi et beaucoup l’humour, surtout face à soi-même et à notre égo de disciple…

et pas que pour les hommes, car aussi applicable pour les femmes… car l’important n’est pas ce qu’on scratche mais qui le fait et la conscience avec laquelle on scratche 😉

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Learning how to love is the goal and the purpose of spiritual life – not learning how to develop psychic powers, not learning how to bow, chant, do yoga, or even meditate, but learning to love… ~Lama Surya Das

petites perles de sagesse en cet apparent chaos

♥♥♥ – 20/4/21
les chroniques d’un nôbodé…

traduction: 6 petites histoires très inspirantes (via Devayana, danke bro)

1- un jour, des villageois décidèrent de prier pour invoquer la pluie… le jour de la prière, tout le monde se rassembla mais un seul garçon apporta un parapluie; ça c’est de la foi;
2- quand tu lances un bébé dans les airs, il rit car il sait que tu vas le rattraper, ça c’est de la confiance;
3- à chaque soir, au coucher, sans assurance de se réveiller la lendemain matin, on enclenche le réveil-matin, ça c’est de l’espoir;
4- on planifie de grandes choses pour des lendemains dont on ne sait rien, ça c’est de l’espérance;
5- malgré toute la souffrance dans le monde, certains se marient et font tout de même
des enfants, ça c’est de l’amour;
6- un homme portait un chandail avec la phrase suivante: je n’ai pas 80 ans, j’ai 16 ans avec 64 ans d’expérience, ça c’est une disposition confiante envers la vie;
passez une bonne journée et vivez votre vie avec la saveur de ces 6 histoires… et rappelez-vous, les bons ami(e)s sont les joyaux de la vie, difficile à trouver et impossible à remplacer

riches petites leçons de vie en concentré non ?

1- un jour, des villageois décidèrent de prier pour invoquer la pluie… le jour de la prière, tout le monde se rassembla mais un seul garçon apporta un parapluie; ça c’est de la foi;

les enfants démontrent parfois beaucoup plus de foi que les grand(e)s… réapprenons d’eux et elles… et croyons en nos rêves de nouveau, on en a bien besoin, surtout ces temps-ci…

besoin d’inspiration ?
un ami postait hier les mots de sa petite de 3 ans accompagnant cette photo :
Et on va même monter dessus !

2- quand tu lances un bébé dans les airs, il rit car il sait que tu vas le rattraper, ça c’est de la confiance;

je ne connais pas le sens de savoir et confiance dans ce cas, mais faisons confiance à la confiance et sachons que tout doit être parfait puisque cela est tel que c’est… tout en continuant à améliorer ce qu’on peut à notre petite et limitée échelle et en fonction de nos convictions… dans le respect de nos différences…

3- à chaque soir, au coucher, sans assurance de se réveiller la lendemain matin, on enclenche le réveil-matin, ça c’est de l’espoir;

comme on dit, préparons-nous au pire mais espérons le mieux et le meilleur… car la réalité doit bien se trouver quelques part entre les deux… ou ailleurs…

4- on planifie de grandes choses pour des lendemains dont on ne sait rien, ça c’est de l’espérance;

quoi faire d’autre ? plantons des arbres même si on ne sera pas là pour les voir devenir mature… pour ceux et celles qui marchent dans nos pas… qui en récolteront les fruits… peut-être…

5- malgré toute la souffrance dans le monde, certains se marient et font tout de même des enfants, ça c’est de l’amour;

je suis toujours impressionné et admiratif devant les gens qui fondent encore famille ces temps-ci, surtout en cette période si instable; quel défi que celui de prendre soin de petits êtres, tout en ne s’oubliant pas en ce monde échevelé… et en plus, en tenant de trouver du sens à sa propre vie, tout en réussissant à boucler le budget… chapeau à vous les parents…

et même si je ne suis plus à cette étape de ma vie, je comprends tout à fait les parents qui manifestent contre le port des masques pour les enfants à l’école… même si je ne saisis pas toutes les implications immunologiques… et apparemment illogiques parfois…

6- un homme portait un chandail avec la phrase suivante: je n’ai pas 80 ans, j’ai 16 ans avec 64 ans d’expérience, ça c’est une disposition confiante envers la vie;

je l’achète celle-ci, sweet 16 (et pas sixty) avec 44 ans d’expérience…

passez une bonne journée et vivez votre vie avec la saveur de ces 6 histoires…

et rappelez-vous, les bons ami(e)s sont les joyaux de la vie, difficile à trouver et impossible à remplace

drôle de synchro car hier, je postais justement ici un grand merci à tous les ami(e)s croisé(e)s au cours de ma vie, et il y en a beaucoup… car c’est grâce à toutes ces amitiés que nous devenons qui nous sommes… merci encore…

et même si on peut moins se voir en personne ces temps-ci, je réalise que cette amitié, qui par passe principalement par les ondes pour le moment, est un puissant liant entre nous, une colle humaine… car le même coeur, dans des corps différents… mais les mêmes besoins et aspirations que nous entretenons, les mêmes espoirs que nous partageons…

ce soutien humain, par des mots ou des images inspirantes, par un petit like ici et là, un souhait de joyeux anniversaire, à nos ami(e)s ou même en provenance ou vers des gens qu’on ne connait pas, est si riche en ces temps où l’on pourrait être porté à nous diviser… là le grand défi du moment à mon avis…

devenons donc, chacun chacune, des leaders, des meneurs et meneuses, des rassembleurs/ses… car quoi d’autre à faire, en ce moment et en cette existence qui requiert la présence de tous et toutes, que de nous rassembler ?

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en terminant, quelques mots de sagesse via via Richard Riki Dharagoni…

Méditer activement sur le fait que le temps, les années passent, contribue à une conscience toujours plus claire de l’impermanence.
Et cette conscience de l’impermanence de toutes choses favorise grandement, pour qui le veut bien, l’éveil du cœur-esprit.
– Bodhicitta. 🙏

Tout ce qui a été composé sera décomposé. – Bouddha

à tous mes ami(e)s / to all my friends / para todos meus amigos

♥♥♥ – 19/4/21
les chroniques d’un nôbodé…

english follows the french o português segue o inglês …

traduction: si vous avez déjà été l’un(e) de mes ami(e)s proches dans le passé, peu importe l’époque de ma vie, je veux simplement vous laisser savoir qu’une fois de temps en temps, je pense à vous et j’espère toujours que vous vous portez merveilleusement

au seuil d’une semaine précédant une nouvelle décennie, juste envie de remercier haut et fort ici tous et toutes mes ami(e)s…

vous dire que je suis reconnaissant du fait que l’on se soit rencontré(e)s ici ou là, ou ailleurs…

vous dire que je suis qui je suis en partie à cause de vous, de notre amitié, de nos échanges, de nos conflits que nous avons résolus aussi même…

dire à ceux et celles avec qui ça ne s’est possiblement pas bien terminé que je suis désolé, mais que j’ai appris quelque chose de cette fin en cul-de-sac et que ces expériences m’ont appris à faire plus attention dans mes relations en général… et à devenir une meilleure personne comme le veut le diction consacré…

tout d’abord à ma famille, mes parents mais ma mère spécialement, mon frère et mes soeurs…

à mes deux filles et à leurs mères…

aux gens de la commune Osho à Montréal dans les années 1980…

à tous les disciples d’Osho d’ici et d’ailleurs – car nous sommes nombreux en cette grande famille…

à mes ami(e)s de la Osho Humaniversity en Hollande, particulièrement à Veeresh de qui je m’ennuie parfois mais qui m’accompagne toujours de près… de même qu’à ma gang de Humaniversity Québec et de La (première) Tribu ici dans les années 2000

à Carioca et la grande famille de la musica de par le monde…

aux gens de coeur du grand mouvement Santo Daime, notamment à l’église Ceu do Dedo de Deus et Ze Ricardo qui a intuitivement trouvé le nom de notre église ici, à celle de Ceu Sagrado et Padrinho Luciano qui nous ont accueilli en leur sein avec tant de générosité et de confiance, et en particulier à Mestre Irineu et toute son armée de protecteurs/trices… obrigado…

à mes ami(es) actuel(le)s, d’ici et des alentours, même si on ne s’est pas vus récemment… toujours ici, oui, dans mon coeur…

et finalement, merci à tous mes ami(e)s virtuel(le)s FB, que j’ai déjà rencontré(e)s dans la chair ou pas, seul réseau sur lequel je surfe en tentant d’apporter du constructif, du beau, du plus grand et du plus léger… comme la plupart d’entre vous… like and love

simplement besoin et envie de vous dire merci… juste comme, parce que ça déborde… même si super si vous le faites, pas absolument besoin que vous passiez par ici, que vous lisiez ces mots… juste envie de le crier haut et fort ici…
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Un article sur la façon dont la gratitude modifie le cerveau et le cœur

https://www.collective-evolution.com/2019/02/14/scientists-show-how-gratitude-literally-alters-the-human-heart-molecular-structure-of-the-brain/?fbclid=IwAR2wyf23cblXrqisnb4j30NomZuCFF2wwHicNANANiNdIkis9YddLbK97DI

ENGLISH

on the threshold of a week preceding a new decade, I just want to thank all of my friends all over the world here and loud …

tell you that I am grateful that we met here or there, or elsewhere …

tell you that I am who I am partly because of you, our friendship, our exchanges, our conflicts that we have also learned to resolve …

tell those with whom it may not have ended well that I am sorry, but that I learned something from this dead end and that these experiences have taught me to to be more careful in my relationships in general … and to become a better person as the consecrated diction wants …

first of all thank you to my family, my parents but especially my mother, my brother and my sisters …

to my two daughters and their mothers… for opening my heart…

to the people of Osho commune in Montreal in the 1980s …

to all Osho’s disciples here and elsewhere – because there are many of us in this big family …

to my friends at the Osho Humaniversity in Holland, especially Veeresh, who I miss sometimes but who always accompanies me closely … friends forever… as well as to my gang from Humaniversity Quebec and The (first) Tribe here in the 2000s

in Carioca and the great musica familia all over the world …

to the kind-hearted people of the great Santo Daime movement, in particular to the Ceu do Dedo church of Deus and Ze Ricardo who intuitively found the name of our church here, and to the family of Ceu Sagrado and Padrinho Luciano who welcomed us with so much generosity and trust, and in particular to Mestre Irineu and his whole army of protectors, all divine beings… obrigado …

to my current friends, here and around, even if we haven’t seen each other recently … still here, yes, in my heart …

just need and want to say thank you … just like, because it’s overflowing …

Here, about how gratefulness modifies the brain and the heart

https://www.collective-evolution.com/2019/02/14/scientists-show-how-gratitude-literally-alters-the-human-heart-molecular-structure-of-the-brain/?fbclid=IwAR2wyf23cblXrqisnb4j30NomZuCFF2wwHicNANANiNdIkis9YddLbK97DI

PORTUGUESE

tradução: se você já foi um grande amigo meu no passado, não importa o momento da minha vida, eu só quero que você saiba que de vez em quando penso em você e ainda espero que você esteja se saindo maravilhosamente bem

no limiar de uma semana antes de uma nova década, só quero agradecer a todos os meus amigos aqui e em voz alta …

dizer que sou grato por nos encontrarmos aqui ou ali, ou em outro lugar …

dizer que sou quem sou em parte por sua causa, nossa amizade, nossas trocas, nossos conflitos que também resolvemos …

diga àqueles com quem pode não ter terminado bem que sinto muito, mas que aprendi algo com esse beco sem saída e que essas experiências me ensinaram a ser mais cuidadoso em meus relacionamentos em geral … e a ser uma pessoa melhor como a dicção consagrada deseja …

em primeiro lugar, para minha família, meus pais, mas especialmente minha mãe, meu irmão e minhas irmãs …

para minhas duas filhas e suas mães …

ao povo da comuna de Osho em Montreal na década de 1980 …

para todos os discípulos de Osho aqui e em outros lugares – porque há muitos de nós nesta grande família …

aos meus amigos da Osho Humaniversity na Holanda, especialmente em Veeresh, de quem às vezes sinto falta, mas que sempre me acompanham de perto … bem como à minha gangue da Humaniversity Quebec e The (first) Tribe aqui nos anos 2000…

na Carioca e na grande família da música em todo o mundo …

ao bom coração do grande movimento do Santo Daime, em particular à igreja do Céu do Dedo de Deus e ao Zé Ricardo que intuitivamente aqui encontrou o nome da nossa igreja, ao do Céu Sagrado e ao Padrinho Luciano que nos acolheram em seu seio com tanta generosidade e confiança, e em particular ao Mestre Irineu e todo o seu exército de protetores … obrigado …

aos meus amigos atuais, aqui e ao redor, mesmo que não nos tenhamos visto recentemente … ainda aqui, sim, no meu coração …

só preciso e quero dizer obrigado … tipo, porque está transbordando …

Aqui, sobre como a gratidão modifica o cérebro e o coração

https://www.collective-evolution.com/2019/02/14/scientists-show-how-gratitude-literally-alters-the-human-heart-molecular-structure-of-the-brain/?fbclid=IwAR2wyf23cblXrqisnb4j30NomZuCFF2wwHicNANANiNdIkis9YddLbK97DI

cul-de-sac au coeur de soi

♥♥♥ – 18/4/21
les chroniques d’un nôbodé…

ce matin, le ptit chroniqueur des grands chemins a envie de mettre en lumière les mots d’autrui… et de vous les offrir à vous chers lecteurs/trices, ainsi qu’à sa voisine d’amour, ici, là, juste à côté… ce que l’on apprend chacun ensemble…

car comme on apprend tous et toutes en ce bas monde, chacun(e) à sa façon, et comme nous le rappelle Yann Piette ci-haut, nulle part où fuir ailleurs qu’en son coeur, et sur soi-même qu’on doit tout d’abord tomber… en amour… pour qu’il rejaillisse sur autrui par la suite…

puis les mots d’Aubrey Marcus (via J-M Placais) car on ne semble bien voir que ce que l’on peut ou veut bien voir en ce monde que ce qui est déjà en soi…

Si nous nous trouvons dans le chaos, la colère, la peur ou l’illusion, nous trouverons une résonance avec les mots, les messages, les émotions et les sentiments qui sont en accord avec nos émotions dissonantes.

Qu’ils soient empiriquement vrais ou non.

Le problème, c’est que lorsque vous avez peur, la justification de tout ce qui vient d’un lieu de peur sonne juste. Cela semble vrai. La solution est d’amener un état d’être plus harmonieux. Moins de mots, plus d’amour.

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puis les mots si naturellement simples de Seraphin de Sarov (via Transparence du coeur)

Bois de l’eau où le cheval boit. Un cheval ne boit jamais de mauvaise eau.
Fais ton lit où le chat dort paisiblement.
Cueille les champignons sans crainte où les insectes atterrissent.
Plante un arbre où la taupe creuse.
Construis une maison où les serpents se réchauffent.
Creuse un puits où les oiseaux se cachent de la chaleur.
Va te coucher et lève-toi en même temps que les oiseaux, tu récolteras les grains d’or de la vie.
Mange plus vert, tu auras des jambes fortes et un cœur résistant, comme l’âme de la forêt.
Regarde le ciel plus souvent et parle moins, pour que le silence entre dans ton cœur, que ton esprit reste calme et que ta vie se remplisse de paix …

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et une cerise en ce sunday morning, pour ceux et celles qui lisent jusqu’à la fin car souvent là que se cache les plus belles surprises…

Éternité est l’anagramme d’étreinte…

– Henry de Montherlant via Marielle Gingras

non, je ne dirai rien

♥♥♥ – 17/4/21
les chroniques d’un nôbodé…

traduction: dans la vie, on ne me félicite pas suffisamment pour toutes les choses que je réussis à ne pas dire… – Meg Rosoff via Shanti Aum (coucou et Joyeux anniversaire encore)

si on disait tout ce que l’on pense ? on deviendrait fou et folle… car toutes ces pensées qui tournent sans arrêt dans nos caboches ne nous appartiennent même pas, elles ne font que passer, er repasser, et repasser… en moi, comme en vous aussi… de vraies têtes folles nous sommes…

et je ne voudrais pas non plus entendre tout ce que le monde a à dire… on en entend déjà assez non ? et pas toujours doux pour l’iris et les nerfs qui mènent au cerveau…

on dit d’ailleurs que depuis la venue des réseaux sociaux, tout le monde qui auparavant parlait tout seul et radotait – souvent chaudasse dans les tavernes – a maintenant une tribune public… je donne mon opinion donc je suis… pour le pire et pour le dire… et pour le dire, le pire se dit en masse, et souvent bien mal, et avec des fautes à tour d’alphabête…

car lorsque les gens ont peur, ils disent n’importe quoi… et son contraire…

si je disais ce que je pense à ceux qui disent que ce sont juste des vieux anyway qui meurent de la Covid, je leur dirais quelque chose comme ceci…

si je disais aux gens qui tiennent à tout prix à leur liberté individuelle et qui clament leur souveraineté personnelle au détriment du bien commun, je dirais ceci

si je disais quelque chose à la personne qui dit qu’elle n’a pas peur de mourir, je lui dirais d’attendre un peu… la vie et le temps qui passent sont porteurs de grandes leçons… mais le temps prend son temps… et le notre…

que dirais-je à cette personne qui clame tant ne pas avoir peur, soit de mourir, soit de pogner la Covid, soit d’être malade car elle elle mange bio et a un bon système immunitaire, mais qui fait dans ses culottes quand elle perd un peu de sa liberté pour le bien du plus grand nombre ? je ne dirais rien…

car j’apprends et souvent je me retiens… et ne dirai rien sans la présence de mon

si je disais à chaque personne – et il semble y en avoir quelques-unes – qui méprise les gens qui pensent différemment d’elle, ça ne ferait que dégénérer en conflits stériles et en discussion cul-de-sac… alors je la laisserai mépriser et médire… et me retiendrai de lui dire… qu’en réduisant des milliards de personnes à eux autres, elle généralise et perd toute crédibilité car le monde est hyper complexe…

si je disais à chaque ptit Jos connaissant du net qui pense tout savoir sur l’immunologie et l’infectiologie qu’il ne sait pas grand chose au fond car pour savoir il faut étudier, apprendre, se questionner soi-même, réfléchir longtemps et qu’il faut le défoncer le fameux mur de l’ignorance, pas regarder à-travers le ptit trou, trop petit trop limité…

si je disais à la personne qui m’a dit l’autre jour que s’il avait mon âge, il aurait peut-être aussi peur que moi lui aussi (quoi je ne pense pas avoir si peur en général, sauf surtout de la bêtise humaine), il ne me croirait pas car lorsqu’on est jeune, bien difficile de s’imaginer plus vieux… mais ça non plus je ne le dira pas…

en fait qu’est-ce que je dirais à tous ces morons qui ont abusé d’autrui et qui ont fait en sorte que d’autres ont arrêté de chanter en se moquant d’eux, arrêté de se vêtir différemment en riant d’eux/elles, arrêté de rêver à haute voix de peur d’être ridiculisé et qui sont la raison pour laquelle certain(e)s ont démotivé autrui en tuant leur élan et étant sarcastique envers eux et elles ?

je leur dirais ça peut-être…

mais je ne le dirai pas, je ne dirai rien… car tant de médisance ces jours-ci, trop de médisance… n’en jetez plus la basse-cour est pleine…

car je sais que tous ces jugements m’appartiennent, même si certaines personnes travaillent fort pour les mériter… mais comme on dit, la sagesse c’est savoir quoi ne pas dire et quoi ne pas chercher à savoir…

car si je disais tout ce que je pense, et surtout si je le croyais, si je me croyais, je me ferais happer par le tourbillon de ma ptite tête de pinotte… avant de me faire ramasser par quelque bibitte qui pique sur les médias…

alors plutôt que dire, je regarde, j’observe, j’examine, je respire… et OMG que c’est fou dans ces têtes-là… car ne me dites pas que votre tête n’est pas aussi folle que la mienne…

non ne disons rien à ce sujet… rien d’autre que merci la vie…

car tout a déjà été dit, et voyons le résultat…

alors après merci, un peu de silence sera de mise…

juge, juré et accusé(e) en toute innocence

♥♥♥ – 16/4/21
les chroniques d’un nôbodé…

traduction: ceci est, en fait, la signification de l’expression : «ne juge pas car tu seras jugé en retour»… la réalité n’est pas tant que tu seras jugé(e) par autrui mais le seul fait de juger négativement fais en sorte que tu deviens directement la vibration de ce jugement négatif et ainsi, tu finis par subir toi-même les effets de ce jugement… – Bashar

on juge à peu près tout ce qui passe devant nos yeux… généralement pas pour le mieux… car qui le jugement porte habituellement vers la bas, vers le laid, vers le pire…

même si dans les faits, le jugement est neutre s’il vient du coeur et qu’il est modulé par la raison, quand on pense jugement on réfère souvent au négatif, à la critique, à ce que l’on aime pas, ou moins…

pourtant, que ce soit les autres

ou les événements en général

notre perception est toujours soit notre propre reflet de nous-même ou soit trop limitée, très limitée, en tous cas trop limitée pour saisir la globalité du monde

notre vue sur le monde est parcellaire, entravée par nos vieilles croyances et émotions qui teintent le regard qu’on porte sur les choses et les gens et cette vue limitée entrave notre perception du réel… en fait, on ne voit jamais le réel, on n’en voit que les parties que l’on veut ou peut voir…

au fond, on ne voit jamais le monde, on ne voit que notre regard partiel et distortionné qu’on porte sur le monde… et en surface, on ne voit jamais rien d’autre que notre propre petit monde que l’on s’est créé au fil de notre vie…

on ne voit que ce que l’on porte dans son coeur, qui se traduit par le regard qu’on porte ensuite sur les choses…

la peur engendre la peur et ainsi, quelqu’un qui a toujours vécu dans la peur portera généralement cette peur dans son coeur et son regard sera teinté de doute et de méfiance face à la vie… à moins d’en prendre conscience… même si on dit que les traces de fond restent marquées pour toujours…

comme la confiance engendre la confiance… et tout le reste…

ainsi, peu importe notre passé, indispensable de toujours rafraîchir notre regard le plus possible, ce regard qu’on porte sur une réalité variable selon chacun(e)…

car selon ma compréhension, il n’existe pas comme telle de réalité objective out there, mais qu’une toile vierge sur laquelle chacun(e) y voit ce qu’il et elle veut et peut, une toile blanche neutre sur laquelle on projète notre petit film personnel, sur laquelle on splash notre propre palette de couleurs…

finalement, chacun chacune le gars et la fille de notre propre petite vue individuelle…

car nous sommes autant l’équipe entière de réalisation, de production, les acteurs actrices que le spectateur/trice…

allez, bon show

pas ou, et (paoué, ouais)

♥♥♥ – 15/4/21
les chroniques d’un nôbodé…

traduction: certains faits peuvent exister parallèlement
• tu es résilient(e) et tu as besoin de repos
• tu as tout donné et tu dois prendre du recul
• tu es indépendant(e) et tu as besoin des autres
• tu étais certain(e) et ta compréhension des choses a changé
• tu es gentil(le) et tu as des limites
• certain(e)s souffrent plus que toi mais ta douleur est réelle
• tu as fait de ton mieux et désormais tu comprend mieux

et encore quelques-unes…

tu peux vouloir le vaccin et respecter ceux qui ne le veulent pas
tu peux être agacé(e) par le masque et le porter quand même
tu peux comprendre les mesures sanitaires et en trouver quelques-unes injustifiées
tu peux aimer le monde en général et quelques-uns peuvent quand même t’énerver
tu peux vouloir le monde et ta vie autrement et comprendre que c’est ça qui est ça
tu peux pogner les nerfs (ou pas) après le message et ne pas tirer sur le messager
tu peux être frustré(e) par les contraintes à ta liberté et ne pas brailler sur les réseaux
tu peux être en désaccord avec les autres et garder ça pour toi…

et… la liste pourrait être encore plus longue…

et

quel beau mot… un ptit mot de rien du tout qui lie tout justement… un ptit mot qui associe, qui permet de co-exister, un ptit mot clé qui ouvre toutes sortes de portes…

toi et moi, moi et vous, nous et eux… eux et elles… car que nous, que nous au bout du compte…

si on pouvait seulement apprendre graduellement à remplacer ou par et

car ou c’est la dualité, c’est un ou l’autre, c’est le bien ou le mal… alors que le bien et le mal n’existent même pas… dans l’absolu du moins, que du contexte… ni bien ni mal… ou si on veut vraiment bien et mal, le bien et le mal… car le bien et le mal ne dansent ensemble que dans nos ptites têtes… dans la vie, que du neutre… et oui…

ou c’est vouloir autre chose, c’est avoir hâte à ce qui sera plus tard quand ça sera enfin comme on veut plutôt que d’accepter tout ce qui est comme cela est…

alors que et c’est la vie telle qu’elle est dans sa globalité, avec tous ses extrêmes, toutes ses contradictions, tous ces phénomènes opposés qui existent en même temps… et oui… et non… peut-être…

ou ça penche vers le non, ça compare… ça préfère certaines choses plutôt que d’autres… ça ou ça…

alors que et, ça porte vers le oui… ça inclut, ça accepte, ça accueille… ça et ça…

alors que l’on aime ou pas ce qui se passe, c’est ça qui se passe…

et ci, et ça… et autre chose… et toutes les autres possibilités… infini package deal…

si o et u du ou ce sont les deux premières lettres de oui, le i manquant manque beaucoup…

alors que le e et le t de et sont les deux premières lettres de etc. qui inclue tout…

ça brasse socialement et individuellement en ce moment…

et ça va continuer encore un bout… et ça va peut-être même s’accentuer et se polariser…

et oui… oh que oui…

et et et…

bonté humaine bonté divine

♥♥♥ – 14/4/21
les chroniques d’un nôbodé…

traduction: en 1939, au Kansas, lorsque les propriétaires des moulins à blé se sont rendus compte que les femmes utilisaient les sacs de farine pour confectionner des vêtements pour leurs enfants, ils se sont mis à utiliser du tissu fleuri et une encre qui pâlissait au lavage pour que le logo disparaisse et que les enfants aient de beaux vêtementspur geste de bonté

hey Amazon, Google, big pharmas et autres corporations gourmandes de ce monde, où êtes-vous en ce moment alors que le monde entier a besoin de vous ?

on veut des gestes comme ceux posés par les propriétaires de moulins plutôt que ce que vous faites avec l’obsolescence programmée et les profits à tous prix pour vos actionnaires…

ou comme ces deux scientifiques…

en 1923, ces deux scientifiques canadiens se sont mérités le prix Nobel pour la découverte de l’insuline… ils décidèrent de laisser le brevet gratuit et en réclamèrent qu’un $ car ils voulaient que les diabétiques puissent se procurer l’insuline gratuitement… depuis, les compagnies pharmaceutiques ont mis la main sur le marché de l’insuline et il en coûte 500 $ par mois aux diabétiques pour survivre… on ne parle pas ici de soins de santé mais d’extorsion…

comme on voit, la bonté et l’avarice existent côte à côte en ce bas monde… le meilleur comme le pire se trouvent devant nos yeux… donner ou prendre…

en ce moment, avec la course aux vaccins, le rôle des pharmaceutiques est crucial, comme celui de certaines corporations dont les profits ont atteint des sommets, pendant qu’un bonne partie des peuples en arrachent simplement pour se nourrir…

le rôle des big pharmas est particulier en ce sens qu’elles investissent parfois de grosses sommes en recherche et développement avant d’obtenir des résultats concrets… ainsi, on ne peut leur en vouloir de chercher à rentrer dans leur argent… mais il y a un équilibre à trouver… et le système capitaliste à outrance rend la game délicate… à trop vouloir satisfaire les actionnaires, on fait payer le peuple…

en ces temps de grand brassage, espérons que le partage et la générosité redeviennent des valeurs primordiales…

espérons que l’on saura réaliser que nous ne sommes pas séparés les un(e)s des autres, d’aucune autre source de vie, autant humaine qu’animale, végétale que minérale… que nous respirons le même air, buvons la même eau, foulons le même sol… sur la même terre… la même mère…

avec la migrance environnementale, nous devrons apprendre à partager davantage, à ouvrir nos coeurs et nos frontières, à donner plus qu’à prendre… à arrêter de considérer les autres comme des eux mais comme des nous…

il se passe de belles choses en ce monde, une foule de projets constructifs et généreux se mettent en place un peu partout… mais on en parle trop peu, quand pas du tout… ainsi, il faudrait en parler davantage pour balancer les mauvaises nouvelles qu’on répand abondamment… et desquelles nous sommes devenus des junkies…

car on reçoit beaucoup quand on donne, quand on partage, quand on prend soin…

alors à tous ceux et celles qui contrôlent ce monde et brassent de grosses affaires, vous devez devenir des agents de changement… c’est peut-être ce que votre coeur tente de vous dire dans cette course effrénée vers nulle part… ailleurs qu’ici…

donnons tout ce que l’on veut recevoir… et encore un peu plus…

car on dit que dans la vie, au bout du compte, il y a seulement deux types de personnes: celles qui prennent et celles qui donnent…

de quel bord voulons-nous être ?

et vivant(e), et humain(e)

♥♥♥ – 13/4/21
les chroniques d’un nôbodé…

et si le but poursuivi était de rester ET vivant(e) ET humain(e) ?

comme si la vie n’était que l’un OU l’autre…

pro ou anti masques… pro ou anti vaccin… gauche droite… pro-ci, anti-ça… anti-ci pro-ça, etc…

mais bordel, la vie est l’un ET l’autre… une chose ET son contraire… ET des multitudes de différences…

la vie est inclusive… la vie ne discrimine pas… la vie est juste et injuste à la fois… la vie est en partie liberté et, en partie, contraintes… la vie débute avec la naissance et se termine avec la mort… et entre les deux, tout un monde de possibilités, un monde de tous les possibles… et de tout autant d’impossibles… faut faire avec…

et si, en fait, il n’y avait pas de but poursuivi en cette vie ?

car nous sommes déjà ET vivant(e) ET humain(e)… et ici, pour nous, et là-bas, pour d’autres…

et s’il n’y avait tout bonnement pas de but autre que celui de vivre tout simplement ?

et de faire avec ce que la vie met dans notre assiette à chaque jour… certain(e)s mieux équipés que d’autres, d’autres moins… certain(e)s beaux, d’autres laid(e)s… comme les arbres dans la forêt qui sont tous différents les uns des autres mais chacun unique… et à sa place…

chacun chacune préoccupé(e) du sort de son prochain et de sa prochaine… car tous et toutes le prochain et la prochaine d’autrui… prochain(e) comme dans proche… et non séparé(e)…

personne n’a choisi ce qui nous arrive actuellement… autant individuellement que collectivement… on doit faire avec… du mieux que l’on peut… en fait, du mieux que l’on veut… car on peut faire comme on veut… dans la mesure que faire se peut…

certain(e)s sont full frus, d’autres plus conciliant(e)s… certain(e)s contre, d’autres pour…

tout le monde, dans son petit monde, connait la solution à tous les problèmes… facile de régler le sort du monde dans nos ptites têtes de pinotes… sauf que la vie ne se passe par que dans le petit monde de quiconque…

la vie est une grande toile d’araignée hyper complexe et imbriquée… tissée par les pensées, actions et gestes de tous et toutes…

personne ne vit en circuit fermé… la vie est contagieuse… la Covid nous montre bien cela… interconnexion, inter dépendance dans notre vivre ensemble qui s’exprime souvent plutôt en vivre contre… contre toute attente…

la vie est ici, en nous, et là-bas, out there… et nous ici dans la vie là-bas… tout est dans tout comme le disait notre cher Raoul national… et on pourrait rajouter tout le monde est en tout le monde… seul et même grand corps social…

alors soyons des cellules positives, des micro organismes qui tendent vers la vie… pour le bine du plus grand nombre… autant en protégeant les plus vulnérables, qu’en protégeant les libertés du plus grand nombre… beau défi, grand casse-tête…

toi et moi, vous et nous… que nous, toujours et partout… pas de eux, que des nous, pas de moi contre toi… que du nous, que du je ET du nous, qu’un je dans le grand nous, dans le grand tout… fiou… alors tout doux tout doux mes pitous… qu’un grand monde fou fiou…

ça serait peut-être une bonne idée d’arrêter de penser le monde en dualité, en opposition, en conflits potentiels, en séparation… car le monde commence en pensées… et le monde part de nos ptites têtes… et se passe beaucoup là… sauf que ce qui en sort de ce monde à nous aura un impact sur le grand monde, sur le monde du plus grand nombre… alors faisons partie de la solution, chacun(e) à son humble mesure…

car le monde, et ses diverses manifestations, n’est pas là pour nous faire suer, pour se mettre entre la vie et chacun(e) de nous… la vie est neutre… on peut en faire ce que l’on veut, ET ce que l’on peut… comme on peut…

alors ?

encore vivant(e) ? toujours humain(e) ?